APPUI DES CITOYENS

« ÊTRE FRANCOPHONE, C’EST UN EFFORT DE CHAQUE JOUR »

John Ralston Saul

L’appui à SOS Montfort prend différentes formes. Des rassemblements s’organisent. À Embrun, 700 personnes répondent à l’appel de la chambre de commerce et du député de Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde, le 12 mars 1997. Autre rassemblement, celui-ci le 20 mars, où plus de 1000 jeunes du secondaire et de La Cité collégiale marchent jusqu’à l’Hôpital Montfort pour manifester leur opposition à sa fermeture.

Autre forme d’appui, Le Droit lance une pétition, tôt en mars, qui est reprise par de nombreux organismes. La pétition réclame : « que soit préservé l’emplacement actuel de l’hôpital et que soient consolidés la vocation, le mandat et le rôle essentiel que joue Montfort auprès de sa communauté ». Elle sera signée par des personnalités publiques, notamment par les hockeyeurs Guy Lafleur et Denis Potvin. Au terme d’une campagne de signature, Gilles Morin, le député libéral de Carleton-Est, où se trouve l’hôpital, dépose la pétition, qui compte 135 000 noms, à la législature ontarienne, le 4 mai.