LES ORGANISMES

« ÊTRE FRANCOPHONE, C’EST UN EFFORT DE CHAQUE JOUR »

John Ralston Saul

Le lundi, 24 février 1997, Jacques Blouin, président de l’ACFO de Prescott-Russell, réagit à l’annonce de la fermeture de Montfort sur les ondes de Radio-Canada dans le cadre du bulletin de nouvelles de 18 h. Il est l’un des premiers à s’adresser aux médias. La décision de la CRSS galvanise le président et son association. L’impact d’une possible fermeture à Prescott-Russell, comté de l’Est Ontarien, où la population se compose à 70 % de francophones, devient un enjeu tangible. Blouin multiplie les entrevues, fait pression auprès des élus et organise le transport des partisans de SOS Montfort de Prescott-Russell au Grand Ralliement du 22 mars. L’ACFO présentera un mémoire à la commission et organisera un ralliement au club de golf de Rockland lors de la visite du premier ministre Mike Harris.

Dans le milieu culturel, la Nouvelle Scène s’active tout autant. Elle placarde la devanture de son théâtre, situé sur l’avenue King Edward, avec des affiches de SOS Montfort. La Nouvelle Scène constitue aussi une « chorale » avec les compagnies le Théâtre de Vielle 17, le Théâtre du Trillium, le Théâtre de la Catapulte et la Compagnie Vox Théâtre pour interpréter la chanson Laisse-moi pas tomber, de Marie-Thé Morin et Pierre Rodier. Cette chanson sera interprétée au Grand Ralliement.